Géranium rosat (Pelargonium graveolens)

Botanique

N. scientifique Pelargonium graveolens
Famille Géraniacées
Origine Afrique du sud
Floraison mai à septembre
Fleurs  rose
Type plante aromatique et médicinale
Végétation vivace
Feuillage caduc
Hauteur60 à 150 cm
Rusticité non rustique -2 ° C minimum
Exposition  lumineuse, soleil direct recommandé
Solsol drainant, moyennement riche
Acidité neutre à basique
Humidité normal en été, plus sec en hiver
Plantation printemps
Multiplication Bouturage, semis

Pelargonium graveolens est une plante buissonnante de 60 cm et qui peut atteindre plus d’un 1 mètre en pleine terre dans les régions au climat favorable comme dans le sud de la France. Les tiges poussent vertes et se lignifient avec l’âge. Il porte des feuilles cordiformes avec 5 à 7 lobes, opposées, recouvertes de poils qui donnent un aspect velouté. Les poils défensifs rendent la plante poisseuse, les poils glanduleux sont remplis d’essence aromatique et rendent la plante odorante quand on la touche. Ils ont un rôle dans la défense contre les insectes, les pucerons par exemple. Lorsqu’on froisse la feuille, elle dégage un puissant parfum de rose citronné.

La racine est pivotante. Les fleurs montrent 5 pétales roses, dont certains se chevauchent et parmi lesquels 2 sont lignés de rouge. Elles sont en grappe et groupées par 2, et apparaissent en continue toute la belle saison. Des 2 ovaires présents, un seul est fécondé, et produit un fruit allongé et étroit.

Culture et entretien

Le géranium rosat est une plante non rustique que l’on cultive à l’extérieur ou en véranda l’été et à l’intérieur pendant l’hiver. Certain, pour ne pas se soucier de l’hiver l’utilise comme annuelle, car sa croissance est rapide.

Pelargonium graveolens demande une terre moyennement riche mais bien drainée, En pot comme en pleine terre. Comme tous les géraniums, il supporte bien la sécheresse, mais pourrit si ses racines restent dans l’eau. L’arrosage est régulier, tout en laissant sécher la potée entre deux apports d’eau. Il est installé dehors au printemps, lorsqu’il ne gèle plus, et hiverné à l’automne, avant les premières gelées. L’hiver est une période de repos qui nécessite peu d’arrosages et une pièce fraiche de 12 à 15 ° C. Une taille sévère à l’automne, permet de le rajeunir pour l’année suivante. Une taille légère de quelques bourgeons en cours d’été, l’obligera à se ramifier davantage.

Trop d’engrais les rende plus fragiles et moins odorants. Il lui faut un minimum de 4 heures d’ensoleillement par jour.

En pleine terre, ce géranium très odorant est très résistant à la sécheresse, même en plein soleil.

Usages du géranium rosat

De nombreuses variétés sélectionnées pour leur parfum ont vu le jour, ayant un parfum de pin, menthe, eucalyptus, agrume, pomme, poivre, gingembre… Les essences produites sont fonction de leurs lieux de culture. L’essence la plus fine étant originaire de l’île de Bourbon à la Réunion, le cultivar s’appelle Le géranium Bourbon.

Les huiles essentielles sont utilisées en cosmétiques mais aussi en phytothérapie. Elles ont un effet antispasmodique, anti-inflammatoire, astringente.

Les feuilles peuvent être utilisées en traitement local sur la peau. Elles ont aussi un effet repoussant sur les moustiques.

Multiplication du géranium à forte odeur

Le bouturage est très facile en prélevant une morceau de tige d’une quinzaine de centimètres et en le plantant directement en place en pleine terre ou en jardinière pour peu qu’on le fasse à la bonne saison avec un sol humide ou avec un arrosage régulier évitant un dessèchement du substrat.

Chlorophytum Comosum

Chlorophytum comosum est une espèce de plantes de la famille des Liliaceae selon la classification classique, ou de celle des Asparagaceae selon la classification phylogénétique, originaire d’Afrique du Sud.

Chlorophytum comosum est sans doute la plus connue du genre Chlorophytum. En effet, de culture facile, elle est largement présente comme plante ornementale d’appartement.

Une étude1 réalisée en 1989 par la NASA le classe parmi les plantes dépolluantes, mais son efficacité n’est pas avérée en conditions réalistes2.

Description

Fleur de Chlorophytum comosum

Ce sont des plantes formant une rosette dense de longues feuilles effilées, arquées, pointues à l’extrémité, vert franc et vernies. Certains cultivars sont panachés. En grandissant, elles produisent de nombreuses et grosses racines charnues, gorgées d’eau qui leur permettent de résister à la sécheresse. Les petites fleurs, blanches, mesurent environ 1 cm de diamètre et sont composées de 6 tépales. Les hampes florales deviennent des stolons produisant de nombreuses nouvelles plantes qui s’enracinent rapidement.

Répartition

Elle croît dans de nombreuses régions d’Afrique orientale et du Sud3 (Éthiopie, Kenya, Tanzanie, Mozambique, Zimbabwe et Afrique du Sud), de l’Ouest et du Centre (Côte d’Ivoire, Nigeria, Cameroun, Congo).

Originaire d’Afrique, elle a été largement répandue ailleurs dans le monde, notamment comme plante d’intérieur. Elle fut introduite en Europe vers le milieu du xixe siècle.

Culture

C’est une espèce extrêmement facile à cultiver, qui pousse idéalement dans un sol riche et léger, pas trop humide, avec une forte lumière tamisée. Elle s’adapte cependant facilement à tout type de sol, ne nécessite pas beaucoup d’eau et supporte même un manque d’arrosage. Elle n’aime pas la lumière directe du soleil, mais accepte une luminosité importante. En plein soleil, les feuilles pâlissent et tirent sur le jaune. Elle supporte quelques heures des températures avoisinant 0 °C, mais idéalement il faut éviter de descendre en dessous de 5 °C.

Elle est surtout très simple à multiplier. En effet, une plante mère, même petite, produit de nombreux stolons terminés par une ou plusieurs jeunes plantes. Ces dernières produiront rapidement de courtes racines, on peut alors les transférer dans un terreau léger et humide où, très rapidement, elles produiront des racines.

Propriétés

Cette plante possède la propriété d’absorber des polluants de l’air, notamment le monoxyde de carbone et le dioxyde d’azote ainsi que certains composés organiques volatils (COV), comme le méthanal ou le xylène4.

De l’importance des vers de terre

Depuis des années, j’essaye de préserver les sols de mes jardins et d’utiliser les vers de terre pour les fertiliser. D’année en année, les vers de terre se multiplient chez moi mais leur vie n’est pas rose par ailleurs :-).

Si vous êtes intéressés pour en savoir plus, et pour découvrir toute l’importance du ver de terre,  je vous conseille les articles et livres de Christophe Gatineau.  Je ne suis pas toujours d’accord à 100% avec lui, il pourrait également être beaucoup plus synthétique, essayer de moins diverger et ainsi gagner en efficacité mais je partage ses analyses, si vous êtes intéressés par la nature, si vous jardinez, si vous avez un minimum de fibre écologique, je vous conseille fortement de lire ses publications. Voici quelques uns de ses articles.

LE CARBONE DANS LE SOL

Ça bouchonne là-haut, la photosynthèse à bout de souffle !!!

SOLS vivants. La faim de CARBONE est pire que les pesticides !

 

Nourrir les perruches ondulées en aliments frais

Les fruits et les légumes regorgent de vitamines et de minéraux essentiels pour le bien-être d’une perruche. Tandis que ces besoins nutritionnels sont généralement remplis grâce à un bon mélange de graines, vous devriez toujours offrir des aliments frais à vos oiseaux. Explorer et goûter les aliments de différentes textures avec leur langue fait partie de l’expérience sensorielle de la perruche et la maintient en alerte, curieuse et heureuse. Contrairement aux enfants humains, les perruches peuvent jouer avec leur nourriture sans problème !

Fruits et légumes pour perruches

Donnez toujours à vos perruches des fruits et des légumes crus, jamais cuits ni transformés de quelque façon que ce soit. Elles sont gourmandes par nature et vous rencontrerez des difficultés uniquement si vous les avez nourries pendant trop longtemps d’un régime constitué de graines. Cela peut les rendre difficiles et vous devrez retirer le plateau de graines pendant quelques heures, jusqu’à ce qu’elles aient grignoté les nouveaux aliments. Dans le pire des cas, cela ne posera problème que pour les petites cages, où les perruches auront d’abord peur des aliments qui leur sont nouvellement présentés. Les oiseaux ayant ce tempérament prendront plus de temps pour s’ajuster à de nouveaux jouets et accessoires ajoutés dans la cage. Néanmoins, malgré une première réticence devant des fruits frais introduits dans leur cage, une fois qu’ils y auront goûté, ils les adoreront, même si toutes les perruches sont différentes et que certaines peuvent être particulièrement difficiles !

Proposez de nouveaux aliments dans des bols et gamelles habituelles afin de tenter votre perruche

Qu’importe si des aliments ont été entamés ou laissés intacts à la fin de la journée : dans tous les cas, retirez-les de la cage. De nombreux aliments frais, surtout les fruits, sont riches en sucre, ce qui propage des bactéries comme une boîte de pétri. Les bactéries proliférant ainsi peuvent tuer les perruches.

Légumes pour perruches

Les légumes devraient faire partie de l’alimentation des perruches au quotidien. Tant qu’il y a également des graines à disposition, elles arrivent généralement à équilibrer elle-même leur régime. Si vous remarquez que les fientes d’oiseau sont plus liquides, elle a sans doute un peu abusé des aliments frais. Donnez-lui-en moins pendant un jour ou deux jusqu’à ce que ses déjections reviennent à la normale.

Voici une liste de légumes bons pour la santé des perruches : Votre oiseau manifestera des préférences pour certains, mais il est rare qu’il s’habitue complètement à la liste complète :

  • Asperge
  • Aubergine (la partie principale uniquement, sans le « chapeau »)
  • Betterave
  • Blette
  • Broccoli
  • Carottes (et leurs feuilles)
Les perruches ondulées adorent les carottes
  • Céleri (seulement les branches)
  • Chicorée
  • Chou chinois
  • Chou de Milan
  • Chou-fleur
  • Chou kale
  • Chou-rave
  • Choux de Bruxelles (émincés)
  • Concombre
  • Coriandre
  • Courge
  • Courgette
  • Cresson
  • Endive
  • Épinards
  • Fenouil
  • Feuilles de navet
  • Maïs
  • Moutarde brune
  • Pak-choï
  • Panais
  • Patates douces
  • Persil
  • Pois (écossés)
  • Poivrons et piments
  • Potiron
  • Radis
  • Rutabaga
  • Salsifis
  • Tomates (celles qui sont mûres uniquement)
  • Topinambour
  • Verts de printemps
  • Yam

Aliments naturels pour perruches

En plus d’une portion quotidienne de légumes, vous pouvez donner un supplément de ces herbes courantes à votre oiseau. Souvenez-vous qu’il est interdit de ramasser des fleurs sauvages : la liste suivante se limite donc aux plantes et herbes de jardin lambda. Les oiseaux mangeront les feuilles et les graines.

Les perruches raffolent d’herbes fraîches en tout genre

Avertissement : si vous avez eu recours à un pesticide ou à un produit chimique quel qu’il soit près de l’endroit où vous ramassez ces plantes et herbes, ne les donnez en aucun cas à votre animal.

  • Cardère sauvage (Dipsacus fullonum) – têtes de semence Les pinsons et bouvreuils en raffolent, mais les perruches peuvent également l’apprécier. La cardère sauvage n’est pas une plante de jardin très courante, mais vous pouvez trouver des têtes de semence séchée le long des sentiers et dans les champs en automne. Élaguez l’enveloppe défensive piquante, et coupez les têtes de semence en sections pour permettre à vos oiseaux d’accéder facilement aux graines.
  • Grand plantain (Plantago major) – feuilles et têtes de semence
  • Molette à berger, capselle, bourse de Judas, moutarde de Mithriade (Capsella bursa-pastoris)
  • Orties (Urtica dioica) – graines et feuilles fraîches (trempez-les d’abord dans de l’eau chaude pour vous débarrasser des épines)
  • Pissenlit (Taraxacum officinale) – feuilles
  • Plantain lancéolé (Plantago lanceolata) – feuilles et têtes de semence
  • Stellaire intermédiaire (Stellaria media) – plante entière et graines
  • Trèfle blanc (Trifolium repens) – fleurs et graines
  • Vélar fausse giroflée (Erysimum cheiranthoides) – feuilles et graines
  • Vesce craque (Vicia cracca) – plante, fleur et graines

N’offrez pas à vos perruches de plantes ornementales de jardin ou d’intérieur, à moins d’avoir reçu l’approbation d’un expert l’ayant jugée sans danger et comestible. Il existe bien trop de plantes décoratives pour en faire une liste complète, mais le souci officinal (Calendula officinalis) est un bon aliment pour les perruches, donc si vous ne voulez pas sacrifier les fruits de votre jardinage, récoltez les graines en août et donnez-les à manger aux vôtres. Les oiseaux ont également un faible pour les graines de camomille (Matricaria chamomilla), qui poussent dans certains jardins.

Herbes pour les perruches

Vous pouvez donner aux perruches de l’herbe en petite quantité : elles seront contentes d’avoir un peu de variété dans leurs repas. Comme elles adorent se rouler dans des feuillages humides, si vous leur préparer des bouquets d’herbes ficelés et trempés dans l’eau, elles s’en serviront pour faire leur toilette !

La liste ci-dessous inclut des herbes courantes qui peuvent servir de nourriture aux perruches. Vous pouvez toutes les faire pousser vous-même ou en trouver en supermarché.

  • Basilic (Ocimum basilicum)
  • Bourrache (Borago officinalis)
  • Cerfeuil (Anthriscus cerefolium)
  • Ciboulette (Allium schoenoprasum)
  • Citronnelle (Cymbopogon citratus)
  • Coriandre (Coriandrum sativum)
  • Cresson (Lepidium sativum)
  • Estragon (Artemisia dracunculus)
  • Fenouil (Foeniculum vulgare)
  • Livèche (Levisticum officinale)
  • Marjolaine (Origanum majorana)
  • Mélisse officinale (Melissa officinalis)
  • Oseille (Rumex acetosa)
  • Pimprenelle (Sanguisorba minor)
  • Pourpier (Portulaca oleracea)
  • Roquette (Eruca sativa)
  • Sarriette commune (Satureja hortensis)

Les herbes suivantes sont à donner en petites quantités car elles peuvent irriter le système digestif des perruches si celles-ci en abusent :

  • Aneth (Anethum graveolens)
  • Menthe (Mentha – il existe de nombreuses variétés)
  • Origan (Origanum vulgare)
  • Persil (Petroselinum crispum) Attention : les perruches y prennent goût, mais en grande quantité, le persil peut ralentir voire empêcher l’absorption du calcium. De plus, le persil est légèrement toxique, mais votre oiseau devra en dévorer pendant plusieurs jours pour se sentir patraque.
  • Romarin (Rosmarinus officinalis)
  • Sauge (Salvia officinalis)

Fruits pour perruches

En règle générale, mieux vaut offrir des fruits avec modération. Les perruches n’ont pas forcément le bec sucré, mais il est facile de leur donner trop de fruits sucrés. Proposez-leur deux ou trois petites quantités deux fois par semaine.

  • Abricot
  • Alisier blanc (Sorbus aria)
  • Ananas
  • Baie de sureau (mûres, et sans les feuilles ni les tiges, qui sont toxiques)
  • Banane
  • Canneberge
  • Cerise (dénoyautée)
  • Coing
  • Cornouiller (amer, mais certaines perruches en sont friandes)
  • Cynorhodon (coupé en deux)
  • Fraise
  • Framboise
  • Fruit de la passion
  • Goyave
  • Grenadine
  • Groseillier (à grappes noires, rouges et blanches)
  • Groseillier à maquereau
  • Kaki (ceux qui sont mûrs uniquement)
  • Kiwi
  • Litchi
  • Mangue
  • Melon de tout type
  • Mûre sauvage
  • Mûrier
  • Myrtille
  • Myrtille américaine
  • Nectarine (dénoyautée)
  • Nèfle du Japon
  • Orange et semblables (clémentines, mandarines, satsuma, etc.)
  • Papaye
  • Pêche (dénoyautée)
  • Poire (tranche, sans les pépins)
  • Pomme (tranche, sans les pépins)
  • Prune
  • Prunellier (épine noire) (congelez d’abord les fruits pour les débarrasser de leur amertume)
  • Raisin


 

Article complet ici 

Lysimaque de Chine, Lysimaque col de cygne

Lysimaque de Chine, Lysimaque col de cygne

Facile et robuste, la lysimaque col de cygne est assez peu courante dans les jardins, elle est pourtant une plante attrayante, adaptée pour les sols lourds.

N. scientifique Lysimachia clethroides
Famille Primulacées
Origine Chine, Japon
Floraisonjuillet à septembre
Fleurs  blanc
Typevivace ornementale
Végétationplante vivace
Feuillage persistant
Hauteur0,30 cm
Rusticité   rusique, jusqu’à -7°C
Exposition   soleil à ombre claire
Solhumifère à argileux, même lourd
Acidité légèrement acide à légèrement basique
Humidité frais
Utilisationmassif
Plantationprintemps, automne
Multiplicationdivision

La lysimaque de Chine, ou lysimaque col de cygne, Lysimachia clethroides, est une plante vivace caduque appartenant à la famille des Primulacées, au même titre que les primevères et les cyclamens. Lysimachia clethroides est originaire d’Asie, présente en Chine et au Japon, elle est naturalisée également en Russie, en Amérique du Nord et en Europe de l’est.

Description de Lysimachia clethroides

La lysimaque de Chine est une plante rhizomateuse, dont le rhizome souterrain, rougeâtre, fin et fibreux, développe une large touffe très régulière de tiges bien droites. Les tiges de la lysimaque de Chine s’élèvent de 60 à 90 cm, et portent des feuilles opposées, lancéolées, longues de 6 à 11 cm, vert vif. Durant l’été, de juillet à septembre en fonction du climat, les épis apicaux fleurissent de façon très originale. Les petites fleurs simples et blanches d’environ un centimètre sont massées en un épi recourbé en col de cygne. L’épi est très épais à la base et devient effilé à l’extrémité

Dans un large massif de lysimaque col de cygne, tous les épis sont régulièrement espacés et pratiquement tous orientés dans le même sens, créant un motif très original et régulier.

L’automne colore les feuilles d’un rouge orangé très lumineux.

Comment cultiver  Lysimachia clethroides ?

La lysimaque col de cygne apprécie un sol normal à frais qui ne se dessèche pas en été. Il demande une terre de ph aux environs de neutre, croît volontiers dans une exposition ensoleillée si le sol est humide, ou en mi-ombre dans un sol normal. Il supporte même éventuellement l’ombre claire.

Il est introduit au jardin au printemps, ou à l’automne (saison à préférer dans les climats plus secs). Lysimachia clethroides demande environ 2 années pour s’installer, et profite d’un peu de compost mélangé à la terre. En sol naturellement riche et humide, où il croît plus rapidement, il peut nécessiter d’être contenu par une bâche stop-racine.

Comment utiliser la lysimaque de Chine ?

La lysimaque col de cygne est assez peu courante dans les jardins, elle est pourtant une plante attrayante, adaptée pour les sols lourds.

Solide et facile, la plante est robuste, parfois peut-être un peu trop pour les massifs de plantes délicates, qu’elle peut étouffer. Néanmoins pour les jardins informels ou un peu sauvages, associée à d’autres plantes vigoureuses, le feuillage régulier de la lysimaque col de cygne forme un beau patch de verdure. Quant à ses fleurs, sans être grandes, elles apportent un graphisme intéressant. La floraison est longue, la fleur se maintient également bien en bouquet.

La lysimaque de Chine peut être associée avec des pulmonaires, des miscanthus, de la rhubarbe décorative, des iris de sols frais, du géranium des prés, de l’hémérocalle fauve ou citrine, de la Lysimachia ‘Firecraker’ (feuillage sombre), du Veronicastrum, de la renouée amplexicauledu fenouil… des plantes qui montrent la même vigueur et qui donneront des massifs exubérants et sans souci.

Comment multiplier la lysimaque de Chine ?

Les divisions sont faciles en fin d’été ou mieu, au printemps, au moment du redémarrage de la croissance.

Les semis est possible, mais n’est pas des plus évidents car un peu irrégulier, par contre quelques semis spontané peuvent apparaitre.

Espèces et variétés de Lysimachia

Le genre comprend environ 150 espèces

  • Lysimachia nummularia, l’herbe aux écus
  • Lysimachia vulgaris, la lysimaque commune
  • Lysimachia congestiflora, couvre-sol à fleurs jaunes
  • Lysimachia barystachis, épis blancs bien droits
  • Lysimachia fortunei, érigé mais de petite taille, fleurs blanches
  • Lysimachia ciliata ‘Firecracker’, au magnifique feuillage sombre

Comment configurer un PC windows 10 en serveur NTP

Windows 10, en tant que serveur de temps NTP

Pour transformer votre machine Windows 10 en serveur de temps NTP, il vous suffit de passer la valeur de registre HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\CurrentControlSet\Services\W32Time\TimeProviders\NtpServer\Enabled à 1
Ensuite pour en pas avoir de problèmes de synchronisation
dasn le dossier \HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\CurrentControlSet\Services\W32Time\Config
LocalClockDispersion REG_DWORD à mettre à 0

relancer le service W32Time par la commande net stop W32Time puis net start W32Time

Comment configurer l’éditeur de sécurité de Control Expert pour générer les messages SYSLOG

Ouvir l’éditeur de sécurité
login supervisor mot de passe vide
Sélectionner l’onglet Profiles
créer un nouveau Profil : ADD->créer un Nom exemple BG_FOR_SYSLOG -> choisir Safety program
éditer le profil -> Cocher Display safety rights
Tout sélectionner et choisir Audit Yes
Aller dans l’onglet Policies
Cocher Security On, no login
Choisir le Profil créé en Fixed profile (BG_FOR_SYSLOG)
Cocher Audit
Valider par OK
A partir de là, les messages syslog seront tous envoyés de Control Exeprt vers le serveur syslog si l’application est configurée comme telle dans les options du Projet

Iberis saxatilis ou iberis des rochers

Caractéristiques :

Couleur fleur : Blanc
Couleur feuillage : vert
Hauteur : 10 cm
Feuillaison : Janvier – Décembre
Floraison(s) : Avril – Août
Type de feuillage : persistant
Exposition : soleil
Type de sol : sec et frais.
Silhouette : Coussin
Densité : 9 au m²

Description de IBERIS saxatilis

Touffes arbustives formant des coussins étalés à feuillage persistant, vert sombre au printemps. Ils disparaissent sous un tapis de fleurs d’un blanc éclatant. Rocaille, muret, auge, bordure.

Coussins compacts. Fleurs blanches. Remontant.

Entretien de IBERIS saxatilis

Pincer après la floraison les fleurs fanées et le feuillage pour favoriser la repousse et la remontée de floraison.

IBERIS saxatilis s’utilise principalement pour ses fleurs.
IBERIS saxatilis est une plante à feuillage persistant.
IBERIS saxatilis supporte les sols calcaires.

Place au jardin, à gauche des escaliers

Bouture à partir de morceau apporté par papa en 2019

Escallonia

N. scientifique Escallonia
Origine Amérique du Sud
Floraisonété
Fleurs  blanc, rose, rouge
Typearbuste à fleurs
Végétationvivace
Feuillage persistant
Hauteurjusqu’à 3 m

Planter et cultiver

Rusticité  températures négatives tolérées en situation abritée
Exposition  soleil, mi-ombre
Solbien drainé, fertile
Acidité neutre, calcaire toléré
Humidité normal
Utilisationhaie taillée, haie libre, haie fleurie, haie basse
Plantationautomne, printemps
Multiplicationbouturage en septembre
Sensibilité les cochenilles

Le genre Escallonia comprend 59 à 79 espèces d’arbustes ou de petits arbres. Il appartient à la famille des Escalloniaceae (Escalloniacées), qui est elle-même parfois considérée comme une sous-famille des Saxifragacées. Ils sont originaires d’Amérique du Sud. L’escallonia est plaisant pour ses feuilles lustrées, sa longue floraison et sa propension à se régénérer de manière vigoureuse. Les sélections horticoles offrent une belle diversité de feuillage et de couleur de fleur tout en améliorant leur rusticité, ce qui permet de cultiver des escallonias presque partout en France.

Description du genre Escallonia

Escallonia regroupe un ensemble d’arbustes ou petits arbres aux feuilles le plus souvent persistantes (Escallonia virgata est cependant caduc). Cultivés en France, ils seront persistants ou semi-persistants quand le froid détruit leur feuillage. Les feuilles sont alternes, entières, souvent dentées, le plus souvent très luisantes et épaisses.

Les fleurs sont assez réduites, mais nombreuses, réunies en petites cimes axiales ou plus imposantes cimes terminales (E. laevis). Elles sont tubulaires s’épanouissant sur 5 lobes, de couleur blanche, rose ou rouge. Elles sont nectarifères et attirent les insectes, dont les abeilles et les papillons qui les pollinisent.

Comment cultiver les escallonias ?

Les escallonias sont des plantes vigoureuses, très faciles à cultiver. Ils s’adaptent tout sol un peu drainant, de légèrement acide à basique. Il supporte les terres siliceuses ou calcaires, sauf Escallonia rubra qui préfère de loin des terres neutres.

Les escallonias aiment le soleil qui les fait fleurir abondamment, mais accepte également une exposition mi-ombre. Une exception cependant avec les formes au feuillage doré : ils seront plus beaux s’ils sont abrités du soleil brûlant.

Comment utiliser l’escallonia ?

Laissé en forme libre, il produit souvent un agréable buisson aux branches arquées ou hérissées. Mais il se rabat aussi pour se mettre en forme s’il le faut et répond très favorablement à une taille pour se densifier.  Ils peuvent donc, en fonction de leur stature servir en isolé, en haie fleurie, ou en bordure basse.

Certains petits hybrides comme ‘Gold Brillant’, ‘Iveyi’ et ‘Red Dream’ peuvent même être maintenus en grand pot.

Les qualités des escallonias

  • Les escallonias sont persistants et denses, il forme des écrans opaques. Leurs feuilles sont belles et souvent luisantes.
  • les escallonias fleurissent longuement de mai à octobre.
  • leurs fleurs sont souvent parfumées. Elles sont mellifères et favorables à la biodiversité
  • ils sont résistants à la sécheresse une fois bien enracinés.
  • ils sont résistants aux entrées maritimes et au vent, ce sont donc des arbustes indiqués pour les jardins en bord de mer.
  • ce sont d’excellents brise-vent.
  • suite à une taille, au recépage ou au modelage, l’escallonia se régénère avec vigueur et sans difficulté : on en fait donc ce qu’on veut.
  • il se multiplie facilement par bouture ou séparation d’une tige basse racinée.
  • leur transplantation en automne ou en hiver est facile et la reprise est quasiment assurée sans trop de soins, si ce n’est des arrosages quand il fait trop sec.

Moins intéressant chez les escallonias

  • ils sont parfois un peu frileux, modérément rustiques. Un courant d’air glacé peut détruire toute une branche ou davantage. Cependant tant que les racines n’ont pas gelé, ils repartiront vigoureusement de souche. Certaines variétés sont plus rustiques que d’autres.
  • les fleurs sont mignonnes mais assez petites et disséminées sur l’arbuste, sauf pour l’espèce E. laevis.

Quelques espèces botaniques cultivées dans le genre

Escallonia alpina, rustique jusqu’à- 10 °C, est une espèce montagnarde aux fleurs roses (parfois presque blanches), idéale pour être taillée en haie haute, menée en bonsaï ou pour s’adosser à un rocher, car il se ramifie densément. Il peut être cultivé en bordure de mer supportant la sécheresse estivale comme les embruns et le vent.

Escallonia revoluta est une espèces originale, en arbre, aux feuilles et aux rameaux duveteux et à panicules terminales blanches.

Escallonia laevis ou Escallonia organensis, l’escallonia de Gardner est un excellent petit arbuste à grandes feuilles persistantes. Il est très coriace et rustique jusqu’à – 10 °C, résistant au vent, aux embruns, et à la sécheresse. Il est idéal pour les haies fleuries basses.

Escallonia laevis ‘Pink Ell’ est un cultivar nain impressionnant avec ses panicules terminales roses.

Escallonia laevis ‘Gold Ellen’, à feuilles assez grandes, très jaunes et ponctuellement marquées de vert sombre.

Escallonia rubra ou Escallonia macrantha, l’escallonia rouge est une espèce étalée très souvent cultivée sous différents cultivars. Cet escallonia est rustique jusqu’à -12 °C. Particulièrement robuste et vigoureux, il s’est même naturalisé en Europe et en Nouvelle-Zélande. Mais à l’inverse des autres espèces, il supporte mal les terres calcaires. La variété ‘Crimson Spire’ a remporté le prix du mérite du jardin de la Royal Horticultural Society.

Ex de cultivar : Escalonia macrantha ‘Donard Star’, à grandes fleurs roses et grandes feuilles.

Escallonia virgata, est une des rares espèces à feuillage caduc, mais aussi l’une des plus rustiques. Ses fleurs sont blanc pur. Il est très utilisé dans les croisements pour apporter de la rusticité dans les sélections horticoles.

Escallonia bifida (ou Escallonia montevidensis) est une belle espèce de petit arbre de 3 m, un peu fileuse malheureusement. Ses feuilles persistantes, assez grandes, vert sombre sont de belle texture, elles contrastent joliment avec ses fleurettes blanc pur bien étalées. Il a gagné le Prix ​​du mérite du jardin de la Royal Horticultural Society, mais nécessite la protection d’un mur, n’étant rustique que jusqu’à -5 °C. Idéalement, il est palissé contre un mur qui le protège des vents glacés.

Escallonia myrtilloides est un petit arbre de 5/6 m, aux petites feuilles persistantes et au branchage étagé (jolie forme de pagode). Ses fleurs sont blanc jaunâtre.

Quelques variétés hybrides d’escallonias

La plupart des escallonias horticoles sont des croisements issus de Escallonia macrantha (rubre) et de Escallonia virgata.

  • la maison Donard a créé une série d’excellents cultivars, hybridés surtout à partir de l’espèce caduque et rustique Escallonia virgata
  • Escallonia ‘Donard Seedling’ est l’une des plus rustiques, car elle supporte des gelées atteignant -15 °C.
  • Escallonia ‘Pride of Donard’ est vigoureux, dense, facile à cultiver, idéal pour les haies ou bordures basses.
  • Escallonia ‘Apple Blossom’, aux fleurs rose tendre très lumineuses.
  • Escallonia ‘Red Dream’ est nain avec un port compact en boule et des fleurs très foncées
  • Escallonia ‘Iveyi’, aux branches arquées couvertes de fleurs blanches.
  • Escallonia ‘Gold Brillant’ montre un feuillage doré sur lequel scintillent les fleurs rose foncé.
  • Escallonia x ‘Golden Carpet’ est rampant avec un feuillage jaune.
  • Escallonia ‘Glowing Embers ‘, est un petit arbuste rond et compact au feuillage luisant jaune orangé et fleurs fuchsia.

La multiplication des escallonias

Les escallonias se multiplient aisément par boutures herbacées en juin, que vous planterez dans des pots individuels contenant un mélange composé à moitié de terre de jardin à moitié de sable. Vous les garderez dans un endroit bien chaud à l’ombre sans jamais laisser dessécher complètement la terre. Couvrez le tout d’un sac plastique transparent que vous maintiendrez au pot à l’aide d’un élastique. Procédez de même en septembre sur des tiges semi-ligneuses et en hiver sur les branches bien lignifiées.

Espèces et variétés de Escallonia

Le genre comprend plus de 50 espèces

  • Escallonia bifida pour sa floraison blanche réunie en panicules,
  • Escallonia ‘Edinensis’ qui présente des rameaux arqués et des fleurs rouge rosé en forme de coupes aplaties,
  • Escallonia rubra intéressant pour son écorce brune qui s’exfolie et ses fleurs rouges tubulaires.

Article de https://www.aujardin.info/plantes/escallonia.php

Place au jardin bouture d’un plant , mis en bout de pont du bassin puis ensuite mis à l’entrée du chemin en 2021

Iphéion Tristagma uniflorum

Rusticité rustique, -16°C
Exposition   plein soleil jusqu’à mi-ombre
Soltolérant
Acidité ph légèrement acide à légèrement neutre
Humidité normal
Utilisationparterre, bordure, pelouse
Plantationautomne
Multiplicationdivision des bulbes, semis

Petite fleur étoilée qui annonce le printemps, l’Ipheion uniflorum est une plante à bulbe originaire du Paraguay et d’Argentine. De culture facile, mais de croissance assez lente, cette robuste petite plante aime à s’installer sur la durée, dans les massifs ou au milieu de la pelouse. Elle s’est naturalisée sur divers autres continents, et peut être rencontrée parfois dans les alpes.

Description

Ipheion uniflorum montre des feuilles rubanées vertes, longues de 30 cm pour quelques millimètres de large, que l’on peut confondre avec de l’herbe tendre. Les feuilles dégagent une odeur légèrement aillées lorsqu’on les froisse. A partir de mars, les iphéions fleurissent : C’est la forme toute simple en étoile qui donne tant de charme à cette fleur de 4 à 5 cm de diamètre. Elle présente une corolle de 6 tépales, d’abord soudés en tube, puis divisés. Ces fleurs sont solitaires ou par deux, portées par une tige de 10 à 15 cm. Ipheion uniflorum dégage un agréable parfum de miel. Chaque bulbe produit plusieurs tiges florales, ce qui explique la durée de la floraison. Le coloris de la fleur varie du blanc au bleu pale, ou parfois lilas.

Comment planter Ipheion uniflorum ?

Les iphéions se plantent de septembre à novembre, dans un sol normalement frais, riche et drainant, de préférence au soleil, bien qu’il supporte la lumière tamisée. Ils seront du plus bel effet plantés en grand nombre, offrant un tapis d’étoiles bleutées. Ipheion uniflorum est mis en terre à une profondeur de 7 à 8 cm à la base du bulbe.

Ces bulbes fleurissent de mars à avril : 8 semaines sans discontinuer. Le cycle de la plante se termine en été, lorsque les feuilles jaunissent et disparaissent. L’iphéion aime à s’installer sur plusieurs années, on peut cependant le diviser ou le transplanter tous les 5 ans.

Comment multiplier ses iphéions ?

Par graines. On obtient les graines d’iphéion en laissant les capsules venir à maturité. Lorsque celles-ci s’ouvrent, les graines sont semées immédiatement, puisqu’elles supportent mal la conservation. On peut faire un semis direct sur une terre propre, ou semer sous châssis froid, et repiquer au bout d’un an. Il arrive que l’iphéion se ressème spontanément. Il peut se naturaliser dans votre jardin. Les plantules issues de graines mettent environ 3 ans avant de fleurir. Le semis ne permet pas de conserver les variétés, mais peut offrir un intérêt si vous souhaitez des variations.

Par division des bulbes en été. Lorsque les bulbes sont en fin de cycle, les feuilles jaunissent, c’est la meilleure période pour les diviser. Il vaut mieux les replanter immédiatement pour éviter aux bulbes de se dessécher. La division permet de reproduire une variété à l’identique.

Le saviez-vous ?

Les iphéions ont été découverts en 1830 en Argentine, mais durant des décennies, ces petits bulbes ne trouvaient pas leur place dans la classification. Les botanistes les ont placés dans différents genres, sans réellement se mettre d’accord. Ils sont connus parfois sous d’autres nominations. Ils ont été appelés autrefois Brodiaea uniflora ou Triteleia uniflora, mais sont aujourd’hui écartés de ces 2 genres, classés dans une autre famille.

Espèces et variétés de Ipheion

Différents cultivars ont été sélectionnés, aux couleurs plus prononcées : ‘Frole Mill’ est pourpre, ‘Wisley bleu’ est bleu, ‘Charlotte Bishop’ est rose , et ‘Alberto Castillo’ plus grandes et blanches

Article de  https://www.aujardin.info/plantes/ipheion-uniflorum.php

Place dans le jardin au sud Est du bassin